Mélodie extraite de “Poème d’Octobre” (1876)
Recueil de six mélodies
Poème de Paul Collin
Editions Heugel
Pour voix moyenne et piano
Soutenu avec tranquillité, sans lenteur à 6/4
Voix moyenne : Mi bémol majeur (Do3-Mib4)
Voix haute : Sol majeur (Mi3-Sol4)
Partition
Francis Dudziak (baryton) – Jean-Bernard Dartigolles (piano)Belles frileuses qui sont nées
Quand le soleil embrasait l’air
Au premier souffle de l’hiver
Les roses sont étonnées.
Au lieu des tièdes matinées
Où riait l’azur frais et clair
Pourquoi ce ciel couleur de fer
Pourquoi ces brèves journées.Courbant le front languissamment
Elles ont le pressentiment
De leurs courtes vies épuisées
Un frisson passe dans leurs cœurs
Et je crois bien qu’à la rosée
Elles mêlent parfois leurs pleurs.Belles frileuses qui sont nées
Quand le soleil embrasait l’air
Au premier souffle de l’hiver
Les roses sont étonnées.
Photo de couverture : Photo gratuite et libre de droit Fotomelia.com