Georges Bizet (1838-1875)
Vingt Mélodies pour Chant et piano op.21 n°2
Pas d’indication sur l’auteur du poème, peut-être du compositeur
Sur la partition est indiquée « Paroles de xxx »
Éditions Choudens

Cette mélodie est un arrangement par Bizet
du Chœur n°7 « Pastorale » Acte II (1er tableau) de L’Arlésienne
Partition du chœur pour voix et piano en Fa dièse mineur
Les textes de l’œuvre sont d’ Alphonse Daudet

Orchestre Du Capitole De Toulouse – Michel Plasson (direction)
Chœur n°7 « Pastorale

Pour voix moyenne et piano
Andantino moderato à 3/4
Fa mineur (Do3-Fa4)
Partition (Gallica)

Il existe une version pour voix haute et piano
Sol mineur (Ré3-Sol4)
Partition
Partition en ligne

Oksana Gachechiladze (soprano) – George Gachechiladze (piano)
Version en Solm

Le jour renaît !
L’astre des nuits pâlit, s’efface
Et disparait
Fuyant l’aurore qui les chasse ;

L’étoile d’or
Qui tout à l’heure radieuse,
Brillait encor,
Éteint sa lumière amoureuse ;

Au fond des bois,
Le rossignol qui pleure et chante
Reste sans voix,
Oubliant sa chanson charmante ;

À l’horizon,
Le nuage argenté se dore ;
Sur le gazon
La fleur nouvelle vient d’éclore ;

Ô douce amie,
Voici le jour !
L’heure attendrie
Est de retour !
Viens ! c’est la vie !
Viens ! c’est l’amour !

Le vieux berger,
Sur sa flûte mélodieuse,
D’un chant léger,
Vient saluer l’aube joyeuse ;

Sur le glacier,
Dans la région diaphane,
L’autour altier
Prend son essor, s’élève et plane ;

L’astre vermeil
Paraît, il bondit, il s’élance ;
De son réveil
Tout chante la splendeur immense :

L’air et le ciel,
La mer, le mont et la prairie,
Chœur immortel !
Divine, éternelle harmonie !

Ô douce amie,
Voici le jour !
L’heure attendrie
Est de retour !
Viens ! c’est la vie !
Viens ! c’est l’amour !



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