Ballade sur un poème d’Ernest Legouvé
le texte s’inspire d’Hamlet de Shakespeare (Acte IV)
Pour soprano (ou ténor) et piano
puis pour Choeur de femmes et orchestre (ou piano)
et sera incluse dans une oeuvre intitulée Tristia Op.18 n°2
1. Pour Soprano (ou ténor) et piano
Andante con moto quasi allegretto à 6/8
Si bémol Majeur (Ré3-Sol4)
Partition
2. Version pour Choeur de femmes et piano en La bémol Majeur
Soprani (Do3-Fa4)
Contralti (La2-Réb4)
Partition
3. Pour Choeur de femmes et orchestre en La bémol Majeur
Partition
● Partition en ligne
| Sabine Devieilhe (soprano) Alexandre Tharaud (piano) |
Monteverdi Choir |
Cueillait, tout en suivant le bord,
Dans sa douce et tendre folie,
Des pervenches, des boutons d’or,
Des iris aux couleurs d’opale,
Et de ces fleurs d’un rose pâle
Qu’on appelle des doigts de mort.
Ah !
Puis, élevant sur ses mains blanches
Les riants trésors du matin,
Elle les suspendait aux branches,
Aux branches d’un saule voisin.
Mais trop faible le rameau plie,
Se brise, et la pauvre Ophélie
Tombe, sa guirlande à la main.
Quelques instants sa robe enflée
La tint encore sur le courant
Et, comme une voile gonflée,
Elle flottait toujours chantant,
Chantant quelque vieille ballade,
Chantant ainsi qu’une naïade
Née au milieu de ce torrent.
Mais cette étrange mélodie
Passa, rapide comme un son.
Par les flots la robe alourdie
Bientôt dans l’abîme profond
Entraîna la pauvre insensée,
Laissant à peine commencée
Sa mélodieuse chanson.
Ah !
Sur le même poème….
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
La Mort d’Ophélie (Fiche dans ce blog)
Pour voix haute et piano
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