Poésie de Georges Boyer
Éditions Heugel
Note à propos de la version orchestre
Pour voix moyenne et piano (ou orchestre de chambre)
Andante à 4/4
Fa Majeur (Do3-Fa4) Tonalité originale
* Autres tonalités :
Pour voix haute : Sol Majeur (Ré3-Sol4)
Pour voix grave : Mi Majeur (Si2-Mi4)
Partitions (plusieurs tonalités)
Partition à la BNF Paris Richelieu
Section Musique (version pour petit orchestre) (Cote : 4-VM15-5100 (38))
● Partition en ligne
| Florence Bourget (mezzo-soprano) Olivier Godin (piano) |
Jodie Devos (soprano) Orchestre de chambre de Paris Hervé Niquet (direction) version en SolM |
Nulle peine, même légère.
Ils sont si doux, ces innocents,
Suspendus au sein de leur mère!
Dieu mit dans leurs yeux caressants
Comme un rayon de sa lumière.
Quand ils vont à pas chancelants,
Le lys s’incline jusqu’à terre,
Et les voyant passer si blancs,
Le tourtereau se croit leur frère!
Ils tiennent des propos touchants
A la nature tout entière,
Aux animaux, aux fleurs des champs,
Qui répondent à leur manière.
Vous dites: Ce sont des tyrans!
Mais leur empire est débonnaire,
Et savent-ils, les ignorants!
Que leur chanson peut vous déplaire.
Ingrats! leurs clairs gazouillements
Sont comme un baume salutaire.
Ce sont eux qui dans vos tourments
Arrivent seuls à vous distraire.
Aussi, soyez leur indulgents,
Pour eux jamais de front sévère,
Les chérubins ont bien le temps
De connaître notre misère !
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