a été composée sur le poème de Sully Prudhomme « Le long du quai »
dont le titre est extrait de Stances et Poèmes. Un autre poème de Sully Prudhomme
toujours extrait de Stances et Poèmes s’intitule « Les Berceaux »
Les Compositeurs…
Gabriel Fauré
Guy d’Arvor
Joseph Jongen
René de Boisdeffre
Le long du quai
Le long du quai, les grands vaisseaux,
Que la houle incline en silence,
Ne prennent pas garde aux berceaux,
Que la main des femmes balance.
Mais viendra le jour des adieux,
Car il faut que les femmes pleurent,
Et que les hommes curieux
Tentent les horizons qui leurrent !
Et ce jour-là les grands vaisseaux,
Fuyant le port qui diminue,
Sentent leur masse retenue
Par l’âme des lointains berceaux.
Gabriel Fauré (1845-1924)
Trois mélodies Op.23 n°1
Éditions Leduc Pour voix moyenne et piano
Andante à 6/8
Si bémol mineur (Lab2-Fa4) Tonalité originale
Version pour voix haute en Dom
Version pour voix grave en Solm
Il existe plusieurs adaptations pour chœur qui ne sont pas du compositeur Partitions (les 3 versions)
● Partitions en ligne
| Jose van Dam (baryton) | Véronique Gens (soprano) Roger Vignoles (piano) Version en Dom |
Guy d’Arvor (1839-1907)
Le Long du quai
Berceuse pour voix, violoncelle et piano
Partition
à la BNF Paris Richelieu – Section Musique (Cote : VM7-109595)
● Partition en ligne
Joseph Jongen (date)
Les Berceaux
Deux Mélodies de Sully Prudhomme n°1
Pour voix moyenne et piano
Sol Majeur (Ré3-Mi4)
● Partition en ligne
● Écoute en ligne
Les Berceaux
1.
Après le départ des oiseaux,
Les nids abandonnés pourrissent.
Que sont devenus nos berceaux ?
De leur bois les vers se nourrissent.
2.
Le mien traîne au fond des greniers,
L’oubli morne et lent le dévore ;
Je l’embrasserais volontiers,
Car mon enfance y rit encore.
3.
C’est là que j’avais nuit et jour,
Pour ciel de lit, des yeux de mère
Où mon âme épelait l’amour
Et ma prunelle la lumière.
4.
Sur le cœur d’amis sûrs et bons,
Femmes sans tache, sur le vôtre,
C’est un berceau que nous rêvons
Sous une forme ou sous une autre.
5.
Cet instinct de vivre blottis
Dure encore à l’âge où nous sommes ;
Pourquoi donc, si tôt trop petits,
Berceaux, trahissez-vous les hommes ?
René de Boisdeffre (1838-1906)
Six mélodies Op.53 n°2 – Recueil n°4
Éditions Hamelle
Strophe 1-2-3-5 du poème de Sully Prudhomme Pour voix moyenne et piano
Andante, simplice à 4/4
Sol mineur (Ré3-Fa4)
Partition (page 6)
● Partition en ligne
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