Seize Mélodies n°5
Poème de Paul Ferrier
Éditions Choudens
Note à propos de cette mélodie
Pour voix haute et piano
Allegro à 4/4
La bémol Majeur (Mib3-Sib4)
Partition
Bibliothèques de Paris (partition pour voix moyenne)
● Partition en ligne
Werner van Mechelen (baryton basse) – Inge Spinette (piano)
(Version en RéM)
Ma belle, le jour va paraître,
Et l’oiseau sonne le réveil
Ouvre les yeux et ta fenêtre
Aux premiers rayons du soleil.
Et peux-tu sommeiller encore,
Sans souci, comme sans espoir,
Quand l’amant jaloux qui t’adore
Dès l’aube accourt pour te revoir?
Ah! viens, tu l’as juré, ma belle!
Tu m’appartiens!
Mon coeur t’attend, ma voix t’appelle,
A ta promesse, sois fidèle
De tes serments, je me souviens.
Ah! viens, ma belle, ma belle, ah! viens!
Viens, nous irons sur la colline,
Comme nous allons chaque jour,
Suivant le sentier qui décline
Au contraire de notre amour!
Et les pinsons du voisinage,
Témoins de nos premiers aveux.
Diront dans leur joli ramage:
Qu’ils sont aimants! qu’ils sont heureux!
Ah! viens, tu l’as juré, ma belle!
Tu m’appartiens!
Mon coeur t’attend, ma voix t’appelle,
A ta promesse, sois fidèle
De tes serments, je me souviens.
Ah! viens, ma belle, ma belle, ah! viens!
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