Compositeurs…
Georges Bizet et Joseph Henry AltèsJean-Baptiste WeckerlinAutres Compositeurs


Georges Bizet (1838-1875)
Vingt mélodies Op.21 n°14
Sur un poème d’Alphonse de Lamartine « Adieux à la mer »
Éditions Choudens

Pour voix moyenne et piano
Andantino à 6/8
Fa Majeur (Do3-Fa4) tonalité originale
Partition (page 79)

Pour voix haute et piano
La bémol Majeur (Mib3-Lab4)
Partition

Version en Mi bémol Majeur (Sib-Mib4)
Partition en ligne

Philippe Cantor (baryton) – Daniel Propper (piano)
Version en MibM

Murmure autour de ma nacelle,
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu’une amante fidèle,
Jettent une plainte éternelle
Sur ces poétiques débris.

Que j’aime à flotter sur ton onde.
A l’heure où du haut du rocher
L’oranger, la vigne féconde,
Versent sur ta vague profonde
Une ombre propice au nocher !

Souvent, dans ma barque sans rame,
Me confiant à ton amour,
Comme pour assoupir mon âme,
Je ferme au branle de ta lame
Mes regards fatigués du jour.

Joseph Henry Altès (1826-1895)
Quinze Mélodies op. 26 n°9
Adieux à la mer
Barcarolle
Éditions Richault

Pour voix haute ou piano
Andantino poco allegretto à 6/8
Mi Majeur (Fa#3-Fa#4)
Partition (PDF page 34)

Murmure autour de ma nacelle,
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu’une amante fidèle,
Jettent une plainte éternelle
Sur ces poétiques débris.

Souvent, dans ma barque sans rame,
Me confiant à ton amour,
Comme pour assoupir mon âme,
Je ferme au branle de ta lame
Mes regards fatigués du jour.

Comme un coursier souple et docile
Dont on laisse flotter le mors,
Toujours, vers quelque frais asile,
Tu pousses ma barque fragile
Avec l’écume de tes bords.

Ah! berce, berce, berce encore,
Berce pour la dernière fois,
Berce cet enfant qui t’adore,
Et qui depuis sa tendre aurore
N’a rêvé que l’onde et les bois!

Jean-Baptiste Weckerlin (1821-1910)
La Mer
Pour voix haute et piano
Andantino con moto à 9/8
Sol Majeur (Ré3-Sol4)
Éditions Heugel
Partition

Murmure autour de ma nacelle,
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu’une amante fidèle,
Jettent une plainte éternelle
Sur ces poétiques débris.

Ah! berce, berce, berce encore,
Berce pour la dernière fois,
Berce cet enfant qui t’adore,
Et qui depuis sa tendre aurore
N’a rêvé que l’onde et les bois!

Que j’aime à flotter sur ton onde.
A l’heure où du haut du rocher
L’oranger, la vigne féconde,
Versent sur ta vague profonde
Une ombre propice au nocher !

De l’infini sublime image,
De flots en flots l’oeil emporté
Te suit en vain de plage en plage,
L’esprit cherche en vain ton rivage,
Comme ceux de l’éternité.

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