La brise est douce,
Et sur la mousse
La source en pleurs verse une eau fraîche et pure:
L’oiseau murmure, et la nature
Par ses concerts vient enivrer nos cœurs !
L’été s’est couronné de fleurs,
L’air est plein de senteurs au loin
Et l’air est plein de senteurs au loin
Nymphes des bois, l’écho porte nos voix.
L’écho s’éveille au fond des bois !
La brise est douce,
Et sur la mousse
La source en pleurs
verse une eau fraîche et pure:
L’oiseau murmure, et la nature
Par ses concerts vient enivrer nos cœurs !
Aux doux accents de notre voix
S’éveille au loin l’écho des bois.
L’écho s’éveille au fond des bois
Mais le soleil rayonne
sur les monts qu’il couronne
De feux étincelants
Sous leurs chaudes atteintes,
Nos voix se sont éteintes
Et nos pas sont plus lents :
Quel charme nous pénètre
Et verse dans notre être
Une molle langueur.
Sous les platanes
Aux ombres diaphanes
Cherchons le calme et la fraîcheur.
La brise est douce,
Et sur la mousse
La source en pleurs
verse une eau fraîche et pure:
L’oiseau murmure, et la nature
Par ses concerts vient enivrer nos cœurs !
Aux doux accents de notre voix
S’éveille au loin l’écho des bois.
L’écho s’éveille au fond des bois
Léo Delibes (1836-1891)
Quinze Mélodies et deux chœurs n°17
Éditions Heugel Chœur pour voix de femmes SC (ou duo)
Allegretto à 6/8 en Mi bémol Majeur
Partition
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La Choraline
Guy Penson (Piano)
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