Poème de Théodore de Banville
Georges Auric (1899-1983)
Pour voix moyenne et piano
Éditions Heugel
Partition
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1. Fête Galante
2. Les Bergers
3. Parade
1. Fête Galante (PDF page 3)
Modéré sans traîner à 2/4
Ré Majeur (Mi3-Fa#4)
Voilà SIlvandre et Lycas et Myrtil
Car aujourd’hui* fête chez Cydalise.
En chantant* l’air de son* parfum subtil,
Au clair de la lune* où tout s’idéalise
Avec la rose Aminthe rivalise.
Philis, Eglé, que* suivent leurs amants,
Cherchent l’ombrage et les abris* charmants.
Dans le soleil qui s’irrite et qui joue,
Luttant d’orgueil avec les diamants,
Sur le chemin, le Paon blanc fait la roue.
* Modification du poème
2. Les Bergers (PDF page 6)
Assez vif à 3/4
Fa Majeur (Do3-Fa4)
Amaryllis rit au pâtre Daphnis,
Tout en courant pour rassembler ses chèvres ;
Voici le vieux Damon avec son fils,
Néère ayant une pomme à ses lèvres,
Et l’air est plein de murmure et de fièvres.
Le zéphir passe, heureux d’éparpiller
Les noirs cheveux ; lasse de sommeiller,
Phyllis accourt vers le chant qui l’attire
Et sous le hêtre on entend gazouiller,
Comme un oiseau, la flûte de Tityre.
Parade (PDF page 9)
Modéré à 2/4
Ré Majeur (Mi3-Fa#4)
La Saltimbanque aux yeux pleins de douceur
Frappe et meurtrit les cymbales sonores.
Son front semé de taches de rousseur,
Est plus brûlé que les rivages mores
Et rouge encor du baiser des aurores.
Charmante, elle a des bijoux de laiton ;
Pour égayer son maillot de coton,
Elle a brodé sur sa jupe une guivre ;
Ses cheveux, noirs comme le Phlégéton,
Sont enfermés dans un cercle de cuivre.
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Georges Auric, Théodore de Banville, Voix moyenne
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