C’était notre heure et notre jour ;
Et nos yeux regardaient, avec un tel amour,
Les choses,
Qu’il nous semblait que doucement s’ouvraient
Et nous voyaient et nous aimaient
Les roses.
Le ciel était plus pur qu’il ne le fut jamais :
Les insectes et les oiseaux
Volaient dans l’or et dans la joie
D’un air frêle comme la soie ;
Et nos baisers étaient si beaux
Qu’ils exaltaient et la lumière et les oiseaux.
On eût dit un bonheur qui tout à coup s’azure
Et veut le Ciel entier pour resplendir ;
Toute la vie entrait, par de douces brisures,
Dans notre être, pour le grandir.
Et ce n’étaient que cris invocatoires,
Et fous élans et prières et vœux,
Et le besoin, soudain, de recréer des dieux,
Afin de croire.
Nadia Boulanger (1887-1979) & Raoul Pugno (1852-1914)
Les Heures Claires (1909)
Cycle de huit mélodies n°5
Poésie d’Émile Verhaeren « C’était en juin, dans le jardin »
Éditions Heugel
1.Le ciel en nuit s’est déplié
2.Avec mes sens, avec mon cœur
3.Vous m’avez dit
4.Que tes yeux clairs, tes yeux d’été
5.C’était en juin
6.Ta bonté
7.Roses de Juin (Fiche dans ce blog)
8.S’il arrive jamais Pour voix haute (ou moyenne) et piano
Très animé à 4/4
Fa dièse Majeur (Ré#3-Sol4)
Partition (PDF page 19)
● Partition en ligne
Hélène Guilmette (soprano)
Martin Dubé (piano)
Philippe Gaubert (1879-1941)
Les heures d’après-midi
Quatre mélodies n°2
Éditions Heugel
1.Que tes yeux clairs
2.C’était en juin
3.C’est la bonne heure où la lampe s’allume…
4.Vous m’avez dit, tel soir…
Pour voix haute et piano
Partition
à la BNF Paris Richelieu
Section Musique (Cote : NUMM-871586) partition numérisée
● Partition en ligne
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