Georges Auric (1899-1983)
Trois interludes (1914)
Sur un poème de René Chalupt
Editions Eschig
Pour voix et piano
Modéré à 4/4
Sol Majeur (Do#3-Fa#4) Sol#4 en note de passage
Partition à la Bibliothèque Nationale de Paris Richelieu – Section musique
& Partition en ligne
Je voudrais qu’à ma fenêtreSonia de Beaufort (soprano) – Alain Jacquon (piano)
Fleurisse un tendre gloxinia
J’aime cette fleur que je ne connais pas
A cause de son nom peut paraître
Prétentieux et naif peut-être
Le dimanche une demoiselle agée
Le cueillerait en revenant des vèpres
Et le mettrait contre son coeur affligé
Hélas à ma fenêtre
Ne fleurissent que des roses à l’air sot
Trop hautes en couleurs
Qui portent des noms d’officiers supérieurs ou généraux
La Maréchal Niel
La Général Jacqueminot
Ah! comme je voudrais
A la place de ces roses d’apparat qu’il n’y ait
Qu’un tendre et solitaire gloxinia!
Photo de couverture : Photo gratuite et libre de droit Mokkie, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons