Comédien français, pensionnaire de la Comédie-Française, poète et auteur dramatique
Auteur de l’ouvrage « Déclamation – Ecole du mécanisme », utilisé dans les cours d’Art dramatique
Toutes les partitions – Editions Hamelle (1905)
Je n’ai pas trouvé d’enregistrement !
Quelques compositeurs sur les poèmes de cet auteur…
Les Roses pleurent (Roses)
Henri Busser (1872-1973)
Partition – Poème n°2
Pour voix moyenne et piano
Poco adagio à 9/8 – Ré Majeur (Mi#3-Fa#4)
Les roses ont ce soir pleuré dans le jardin ;
Leur parfum était triste et tristes leurs corolles,
Peut-être qu’un passant aura dit ces paroles :
“Toutes se faneront demain !”
Aussi comme ce soir leur veille est douloureuse !
Elles tremblent de s’endormir
Craignent, toutes peureuses
Que ce dernier sommeil les vienne en sevelir !
Leur tige s’alourdit de tristesse pesante
Des larmes de la nuit, leur pauvre cœur est plein,
Chaque fleur prend des airs d’agonisante.
Les roses ont ce soir pleuré dans le jardin !
Refrain de Novembre (Mois-Novembre)
Cécile Chaminade (1857-1944)
Partition – Poème n°4
Pour voix moyenne et piano
Allegretto à 3/8
Pour voix moyenne : Fa mineur (Si2-Fa4)
Pour voix grave : Ré mineur (Sol#2-Ré4)
Lonlaire lonla,
Voici la froidure!
Novembre parait sous l’horizon gris.
Les fleurs, les parfums,
Les nids, la verdure,
Par le vent du nord ont été flétris!
Lonlaire lonla,
Cet air je l’appris
Dans un jour de spleen que la vie endure,
Lonlaire lonla,
L’obsession dure
Et, du même ennui, tout mon être est pris.
Lonlaire lonla,
Cet air monotone
Se mêle aux accords mineurs de l’automne.
À peine si mon oreille perçoit,
Lonlaire lonla,
Ce chant qui l’effleure,
Mon esprit rabat ses ailes en soi,
Et mon cœur s’endort et mon âme pleure!
Cécile Chaminade (1857-1944)
Partition – Poème n°4
Pour voix moyenne et piano
Allegretto à 3/8
Pour voix moyenne : Fa mineur (Si2-Fa4)
Pour voix grave : Ré mineur (Sol#2-Ré4)
Lonlaire lonla,
Voici la froidure!
Novembre parait sous l’horizon gris.
Les fleurs, les parfums,
Les nids, la verdure,
Par le vent du nord ont été flétris!
Lonlaire lonla,
Cet air je l’appris
Dans un jour de spleen que la vie endure,
Lonlaire lonla,
L’obsession dure
Et, du même ennui, tout mon être est pris.
Lonlaire lonla,
Cet air monotone
Se mêle aux accords mineurs de l’automne.
À peine si mon oreille perçoit,
Lonlaire lonla,
Ce chant qui l’effleure,
Mon esprit rabat ses ailes en soi,
Et mon cœur s’endort et mon âme pleure!
Valse des follets (Feux-follets)
Charles Lecocq (1832-1918)
Partition – Poème n°11
Pour voix moyenne et piano
Allegro non troppo à 9/8 – La Majeur (Do3-Fa#4)
Les follets valsent sur les eaux ;
Ils valsent sur l’eau brune,
Passant entre les roseaux
Au clair de la lune.
Dans les roseaux à qui le vent,
Sur l’île déserte,
Faire chanter, en les soulevant,
Leur valse verte.
Ils dansent, les joyeux lutins,
Dans la blanche lumière,
Ils vont danser jusqu’au matin
Leur valse coutumière :
Le rythme est enlaçant
L’orchestre des roseaux entraîne,
Sautant, tourbillonnant, valsant,
Les esprits de la plaine.
L’étoile du matin, seule dans le ciel luit,
Les follets valsent encore.
Mais soudain, les danseurs on fui.
Voici l’aurore !
Charles Lecocq (1832-1918)
Partition – Poème n°11
Pour voix moyenne et piano
Allegro non troppo à 9/8 – La Majeur (Do3-Fa#4)
Les follets valsent sur les eaux ;
Ils valsent sur l’eau brune,
Passant entre les roseaux
Au clair de la lune.
Dans les roseaux à qui le vent,
Sur l’île déserte,
Faire chanter, en les soulevant,
Leur valse verte.
Ils dansent, les joyeux lutins,
Dans la blanche lumière,
Ils vont danser jusqu’au matin
Leur valse coutumière :
Le rythme est enlaçant
L’orchestre des roseaux entraîne,
Sautant, tourbillonnant, valsant,
Les esprits de la plaine.
L’étoile du matin, seule dans le ciel luit,
Les follets valsent encore.
Mais soudain, les danseurs on fui.
Voici l’aurore !
Vers les étoiles (Bateau)
Charles Levadé (1869-1948)
Partition – Poème n°13
Pour voix haute et piano
Allegro non troppo à 3/4
Mi Majeur (Sol3-Lab4) avec vocalise facultative à la fin
Le grand bateau s’en est allé sur la mer !
Oh ! vents, gonflez ses voiles !
Tiens droit toujours, le gouvernail de fer,
Pilote on va vers les étoiles !
Ohé ! ho ! Ohé ! mousse, grimpe au mat ;
Regarde à l’horizon mauve ;
Les astres, ne le vois-tu pas ?
Derrière les nuages qui se sauvent ?
Chacun à son banc! ramez les garçons,
Il nous faut ce soir aborder au ciel.
Tous ces oiseaux blancs nous les dépassons,
Nos désirs ont de grandes ailes !
La poupe blanchit aux baisers des lames.
Et dans son sillage d’argent
Le grand bateau porte nos âmes
A celui qui les attend !
Le grand bateau s’en est allé sur la mer.
Oh! vents, gonflez ses voiles !
Tiens droit toujours, le gouvernail de fer,
Pilote on va vers les étoiles.
Charles Levadé (1869-1948)
Partition – Poème n°13
Pour voix haute et piano
Allegro non troppo à 3/4
Mi Majeur (Sol3-Lab4) avec vocalise facultative à la fin
Le grand bateau s’en est allé sur la mer !
Oh ! vents, gonflez ses voiles !
Tiens droit toujours, le gouvernail de fer,
Pilote on va vers les étoiles !
Ohé ! ho ! Ohé ! mousse, grimpe au mat ;
Regarde à l’horizon mauve ;
Les astres, ne le vois-tu pas ?
Derrière les nuages qui se sauvent ?
Chacun à son banc! ramez les garçons,
Il nous faut ce soir aborder au ciel.
Tous ces oiseaux blancs nous les dépassons,
Nos désirs ont de grandes ailes !
La poupe blanchit aux baisers des lames.
Et dans son sillage d’argent
Le grand bateau porte nos âmes
A celui qui les attend !
Le grand bateau s’en est allé sur la mer.
Oh! vents, gonflez ses voiles !
Tiens droit toujours, le gouvernail de fer,
Pilote on va vers les étoiles.
La Chevrette (Animaux-Chèvre)
Henri Maréchal (1842-1924)
Partition – Poème n°14
Pour voix moyenne et piano
Allegretto giocoso à 2/4 – Fa Majeur (Ré3-Fa4)
Tout en bas du talus où s’encaisse la route,
Où très peu de ciel s’aperçoit,
Sans regarder autour de soi,
La petite chevrette broute.
Elle qui dans les yeux garde, on ne sait comment,
La claire vision des horizons sans bornes,
Tourne en un cercle étroit, tirant obstinément
Sur la corde tendue, attachée à ses cornes !
Vers l’azur qui l’attend au paradis de Dieu,
Notre âme obstinément s’élance devant elle,
Mais, tenue à nos corps comme la chèvre au pieu,
Notre âme est prisonnière, avant d’être immortelle !
Henri Maréchal (1842-1924)
Partition – Poème n°14
Pour voix moyenne et piano
Allegretto giocoso à 2/4 – Fa Majeur (Ré3-Fa4)
Tout en bas du talus où s’encaisse la route,
Où très peu de ciel s’aperçoit,
Sans regarder autour de soi,
La petite chevrette broute.
Elle qui dans les yeux garde, on ne sait comment,
La claire vision des horizons sans bornes,
Tourne en un cercle étroit, tirant obstinément
Sur la corde tendue, attachée à ses cornes !
Vers l’azur qui l’attend au paradis de Dieu,
Notre âme obstinément s’élance devant elle,
Mais, tenue à nos corps comme la chèvre au pieu,
Notre âme est prisonnière, avant d’être immortelle !
Fleurs fanées (Des Fleurs)
Georges Marty (1860-1908)
Partition – Poème n°15
Pour voix voix moyenne et piano
Très modéré à 3/4 – Fa Majeur (Do3-Fa4)
J’ai trouvé ce bouquet de fleurettes fanées :
Pâquerettes, volubilis et boutons d’or
Ah! qui saura jamais depuis combien d’années
Ce bouquet fut caché comme on cache un trésor !
Celle qui vous cacha comme on cache un trésor !
Devait être très blonde et volontiers rêveuse,
Pour vous garder ainsi dans sa vie amoureuse,
Pâquerettes, volubilis et boutons d’or.
Ah ! qui saura jamais depuis combien d’années
Ce bouquet eut le sort des choses qu’on oublie,
Fleurettes sans parfum, maintenant si pâlies :
Pauvre petit bouquet de fleurettes fanées !
Georges Marty (1860-1908)
Partition – Poème n°15
Pour voix voix moyenne et piano
Très modéré à 3/4 – Fa Majeur (Do3-Fa4)
J’ai trouvé ce bouquet de fleurettes fanées :
Pâquerettes, volubilis et boutons d’or
Ah! qui saura jamais depuis combien d’années
Ce bouquet fut caché comme on cache un trésor !
Celle qui vous cacha comme on cache un trésor !
Devait être très blonde et volontiers rêveuse,
Pour vous garder ainsi dans sa vie amoureuse,
Pâquerettes, volubilis et boutons d’or.
Ah ! qui saura jamais depuis combien d’années
Ce bouquet eut le sort des choses qu’on oublie,
Fleurettes sans parfum, maintenant si pâlies :
Pauvre petit bouquet de fleurettes fanées !
L’heure tendre (Soleil couchant)
Paul Puget (1848-1917)
Partition – Poème n°16
Pour voix moyenne et piano
Moderato à 4/4 – Fa Majeur (Do3-Fa4)
Le soleil est tombé parmi les arbres roses.
Un dernier rayon se répand
Dans la futaie et sur les fonds d’apothéoses
Du crépuscule enveloppant !
Tout s’apaise. Le vent se tait dans la ramure
Et l’air en est tout attiédi ;
La chanson des oiseaux n’est qu’un vague murmure.
Au loin le couchant resplendit !
C’est l’heure de détente et l’heure d’accalmie,
Il ne fait pas nuit mais plus jour ;
C’est l’heure où la maîtresse est un instant l’amie,
C’est l’heure tendre de l’amour !
C’est l’heure où les amants se font des confidences,
Où le cœur dit la vérité…
Cependant que dans l’air tourne en des contredanses.
La poussière d’or de l’été !
Paul Puget (1848-1917)
Partition – Poème n°16
Pour voix moyenne et piano
Moderato à 4/4 – Fa Majeur (Do3-Fa4)
Le soleil est tombé parmi les arbres roses.
Un dernier rayon se répand
Dans la futaie et sur les fonds d’apothéoses
Du crépuscule enveloppant !
Tout s’apaise. Le vent se tait dans la ramure
Et l’air en est tout attiédi ;
La chanson des oiseaux n’est qu’un vague murmure.
Au loin le couchant resplendit !
C’est l’heure de détente et l’heure d’accalmie,
Il ne fait pas nuit mais plus jour ;
C’est l’heure où la maîtresse est un instant l’amie,
C’est l’heure tendre de l’amour !
C’est l’heure où les amants se font des confidences,
Où le cœur dit la vérité…
Cependant que dans l’air tourne en des contredanses.
La poussière d’or de l’été !
Les Nuages (Nuage)
Francis Thomé (1850-1909)
Partition – Poème n°20
Pour voix haute et piano
Allegretto à 4/4 – Si bémol Majeur (Ré3-Sib4)
Les nuages suivent les chemins du ciel,
La lune vainement veut le garder près d’elle,
Et coquettement s’en faire des voiles ;
Ils passent sans voir qu’elle est belle ;
Ils sont amoureux des étoiles !
Les nuages sont aimés des étoiles,
Qui de leur scintillement les appellent,
Et c’est pour se rapprocher d’elles
Qu’ils suivent les chemins du ciel ;
Mais les étoiles sont bien trop haut.
Les nuages gris, roses, argentés
Sont bien légers, mais pas aussi légers qu’il faut
Pour atteindre la voie lactée.
Sur les chemins du ciel ils courent vite,
Comme elle est rapide leur fuite !
Ils se bousculent, se dépassent,
Et les amantes de l’espace
Leur font des signes quand ils passent !
Les nuages gris, roses, argentés
Si rapidement qu’ils soient emportés
Vers l’azur qu’ils volent,
N’atteindront jamais les étoiles !
Image par Here and now, unfortunately, ends my journey on Pixabay de Pixabay