Deux poèmes de Rimbaud et deux poèmes d’Apollinaire (1935)
Mélodie n°3
Poème de Guillaume Apollinaire
Pour voix haute et piano
Editions Salabert
Partition à la BNF Paris Richelieu – Section Musique (Cote : MS-21330 (3) (Les colchiques))
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Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s’empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne
Les enfants de l’école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne
Genevière Touraine (soprano) – Odette Pigault (piano)
Et un autre compositeur
J’indique ce compositeur, mais il n’y a ni partition dans le commerce, ni d’écoute !
Robert Caby (1905-1992) Site Robert Caby
Trois poèmes d’automne op.72 n°3 (1945)
Poèmes de Guillaume Apollinaire
Pour voix moyenne – Non mesurée
(Ré3-Mi4) Fa4
Partition à la BNF Paris Richelieu – Section Musique (Cote : VMG-29005 (7))
Notes de Marie-Claude : la ligne mélodique suit les phrases du poème. L’accompagnement est une suite d’accords assez chargés, souvent aux 2 mains, sans aucun sentiment de tonalité. Durée de l’oeuvre 2’50 (noté par l’auteur) – Figure dans le cahier n°7 de décembre 1991 de la collection l’AARC
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