Hector Berlioz (1803-1869)
Cycle de cinq mélodies op.13
Editions Richault (1850)
Les deux premières mélodies sont sur le même poème d’Adolphe de Bouclon
Partition

1. Le matin
2. Petit oiseau
3. Le Trébuchet
[pour soprano 1 (ou ténor) et soprano 2 (ou baryton)]
4. Le Jeune Pâtre breton
[pour soprano ou ténor]
5. Le Chant des Bretons (poème d’Auguste Brizeux)


1. Le Matin
mezzo-soprano ou ténor
Andantino quasi allegretto à 3/4
début Ré mineur – fin Ré Majeur
(Ré3-Sol4) Si4 pour voix haute
2. Petit Oiseau
mezzo-soprano ou ténor ou baryton
Allegro con moto à 6/8
Fa mineur (Do3-Fa4)



Le Matin
Anne Sofie von Otter (mezzo-soprano)
Cord Garben (piano)
Petit Oiseau
Isabelle Vernet (soprano dramatique)
Laurent Martin (piano)
Pour chanter le retour
Du jour
L’oiseau plus ne sommeille;
Dès l’aurore il s’éveille
Pour chanter le retour
Du jour.
Sa voix douce et si pure,
Et l’onde qui murmure
Raniment la nature.

Salut! salut! petit oiseau,
Si beau,
L’écho du bois répète
Ta douce chansonnette;
J’aime ton chant nouveau,
Si beau.
Caché sous le feuillage,
Par ton tendre ramage
Tu ravis le bocage.
Viens écouter ses chants
Touchants,
Ma bonne et vieille mère,
Sous la feuille légère!
Il te dira des chants
Touchants.
Que pour toi ma tendresse
Embellisse sans cesse
Les jours de ta vieillesse!

Adieu! Adieu! petit oiseau,
Si beau,
Je viendrai dès l’aurore
Pour t’écouter encore.
Adieu! petit oiseau,
Si beau!
A bénir tu m’engages,
Dieu, Dieu qui fit le bocage,
Et ton brillant ramage.


5. Le Chant des Bretons
pour ténor ou chœur d’hommes (2 ténors/2 basses)
Allegro fieramente à 6/8 – Mi Majeur

John Aler (ténor)
Cord Garben (piano)
Par le chœur d’hommes
de l’Atelier Vocal des Herbiers
Direction: Michèle Laporte.
Piano: François Riu-Barotte
Oui, nous sommes encor les hommes d’Armorique,
La course courageuse et pourtant pacifique,
La race sur le dos portant de longs cheveux,
Que rien n’a pu dompter quand elle a dit: je veux.

Nous avons un cœur franc pour détester les traîtres;
Nous adorons Jésus, le Dieu de nos ancêtres.
Les chansons d’autrefois, toujours nous les chantons.
Non! non! non! nous ne sommes pas les derniers des Bretons.

Le vieux sang de tes fils coule encor dans nos veines,
O terre de granit, recouverte de chênes!
Pays des vieux Bretons, à toi seul notre amour!
Des bois sont au milieu, la mer est à l’entour.



Image par Jill Wellington de Pixabay