Théodore Dubois (1837-1924)
Poésie de Jules Barbey d’Aurevilly
Editions Heugel (1922)

Pour voix haute (ou voix moyenne) et piano
Andante à 3/4
La bémol Majeur (Ré#3-Mi4) Fa4 à La4 facultatif
Partition
Partition (Gallica)

Ecoute (n°17 extrait très court)
Ecoute (Médiathèque Musicale de Paris – 75001 Paris)

Nénuphars blancs, ô fleurs des eaux rêveuses,
Si vous rêvez, à quoi donc rêvez-vous ?…
Car pour rêver il faut être amoureuses,
Il faut avoir le cœur pris… ou jaloux ;
Mais vous, ô fleurs que l’eau baigne et protège,
Pour vous, rêver… c’est aspirer le frais !
Nénuphars blancs, dormez dans votre neige !
Je ne vous cueillerai jamais !
Nénuphars blancs, fleurs des eaux engourdies
Dont la blancheur fait froid aux cœurs ardents,
Qui vous plongez dans vos eaux détiédies
Nénuphars blancs
Je ne vous cueillerai jamais !



Omer Letorey (1873-1938)
Trois mélodies (n°3)
Editions Hamelle (1911)

Pour voix haute et piano
Andantino à 4/4
Mi mineur (Ré#3-Sol4)
Partition (Gallica)

Nénuphars blancs, ô lys des eaux limpides,
Neige montant du fond de leur azur,
Qui, sommeillant sur vos tiges humides,
Avez besoin, pour dormir, d’un lit pur ;
Fleurs de pudeur, oui ! vous êtes trop fières
Pour vous laisser cueillir… et vivre après.
Nénuphars blanc, dormez sur vos rivières,
Je ne vous cueillerai jamais !

Nénuphars blancs, ô fleurs des eaux rêveuses,
Si vous rêvez, à quoi donc rêvez-vous ?
Car pour rêver il faut être amoureuses,
Il faut avoir le cœur pris… ou jaloux ;
Mais vous, ô fleurs que l’eau baigne et protège,
Pour vous, rêver… c’est aspirer le frais !
Nénuphars blancs, dormez dans votre neige !
Je ne vous cueillerai jamais !

Nénuphars blancs, fleurs des eaux engourdies
Dont la blancheur fait froid aux cœurs ardents,
Restez cachés dans vos eaux détiédies
Quand le soleil y luit, Nénuphars blancs !




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