Gabriel Pierné (1863-1937)
Poème d’Édouard Guinand
Éditions Leduc

Allegro à 3/4
Voix haute : Si mineur (Ré3-Fa#4)
Voix moyenne : La mineur (Do3-Mi4)
Partitions PDF voix haute (page 27) / PDF voix moyenne (page 25)

Sabine Revoult d’Allonnes, soprano – Samuel Jean, piano

Tourne, tourne, mon moulin !
Un bon vent gonfle ton aile ;
De blé le grenier est plein,
Le meunier fait sentinelle.
Tourne, tourne, mon moulin !

A ta tranquille cadence
L’enfant dort sur mes genoux,
Moi, je rêve argent qui danse,
Du marché jusque chez nous…
A ta tranquille cadence

Tourne, tourne, mon moulin !
Un bon vent gonfle ton aile ;
De blé le grenier est plein,
Le meunier fait sentinelle.
Tourne, tourne, mon moulin !

Quand le moulin tourne fort,
C’est la joie et la richesse ;
Pour moissonner que d’effort !
Mais enfin la peine cessent,

Quand le moulin tourne fort.
De bien loin, sur la colline,
On l’aperçoit se mouvoir,
Et lorsque le jour décline,
C’est un spectre qu’on croit voir
De bien loin sur la colline.

Tourne, tourne, mon moulin !
Un bon vent gonfle ton aile ;
De blé le grenier est plein,
Le meunier fait sentinelle.
Tourne, tourne, mon moulin !



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